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Je minimise dans mon esprit le jugement de l'autre qui me regarde. J'essaie, sans que cela ne paraisse, d'utiliser tous mes sens pour appréhender chez lui une zone compatible à la mienne. Il n'y a pas que dans la juxtaposition des phénomènes extra-sensoriels que des correspondances peuvent arriver. La vie est pleine d'exemples mettant dans une sorte de réciprocité deux êtres qui n'ont pas voulu de cette réciprocité. Quelqu'un serait-il capable d'incarner l'autre? Nous sommes toujours en train de sortir d'un état pour nous précipiter dans un autre, moins solennel, moins doux à la réception, mais prometteur lui aussi d'analogies inattendues. Nous sommes trop souvent les juges suprêmes de nos conditions, et nous tâchons par d'extrêmes moyens de nous soustraire au malaise de ce jugement. Soit en le niant, soit en l'aggravant par une théorique passation de pouvoir à celui qui, dans les faits, est trop occupé à se juger lui-même pour exercer ses lumières à l'endroit des autres. Quand je sens que je suis le jouet d'un tel défi à mon équilibre, j'essaie d'abord de garder mon calme. Je tiens le jugement de l'autre qui me regarde au strict minimum dans ma tête. Je me dis qu'il a un rôle à jouer et qu'il doit aussi vivre des épisodes de diminutions intimes. Sans essayer d'apparaître, j'essaie d'utiliser tous mes sens pour capturer chez lui un endroit compatible avec le mien. Les corrélations ne peuvent se produire que dans l'équilibre de phénomènes extrasensoriels.

L’humain est trop complexe pour que des prescriptions claires soient énoncées. Il n’y a pas de réglementation. L’extase est personnelle dans le courant physique de chacun. Je peux prier avec toi et sentir que ton chemin vers l’orgasme est ouvert, c’est à moi de surveiller pour que nous acheminions bien notre élan mystique, c’est-à-dire: contrôle.

Ça arrive que je me sens à deux minuscules centimètres de mon but. Je dois faire attention de ne pas le bouger de sa position tellement j’en suis proche. Et puis un seul regard sur l’intérieur de qui je suis par rapport à mon but: je m’en sens éloigné comme s’il était positionné sur une autre planète. C’est peut-être que je veux deux choses contradictoires à la fois. Quand j’espère le bien commun par l’éradication des matières toxiques dans l’environnement, je me sens éradiqué moi-même. Je suis ce qu’il y a de plus toxique au monde: mon imperfection. Alors j’entre dans un dédale obscur, je me cherche, en révolte, et je dois me rappeler à la réalité. Allô la terre? Aye chose, on est lundi, prend ça relax, une affaire à la fois. Fais juste te souvenir de quel est ton but. Un but que tu seras capable d’atteindre. Pas des moulins à vent par une journée sans vent.

GÉOLOCALISATION

Une âme noire et blanche on aura tout vu, pardon, tout entendu, puisque l’âme est supposément invisible. Moi chaque fois que je viens ici et que je lis des conneries du genre de ce que tu viens de poster mon cher Dany je me pose la question à quoi servent les réseaux clandestins si c’est pour élucubrer sur l’âme, l’aura, etc. C’est ça qui se produit quand des gens comme toi et Jephet allez macérer dans le marais et que vous en revenez complètement lessivés. Gardiens de la Sagesse et chasseurs de médiocrité. J’ai mon Christi de voyage. Y a-t-il des gens normaux sur DH?

SANS-ABRIS

 

J'habite dans un secteur très commercial où ils sont nombreux à quêter. Quand j'en vois des nouveaux qui arrivent, qui ont à peine 25 ans, je me dis que si je lui donne de l'argent, je l'aide, mais que si je ne lui en donne pas je l'aide aussi, puisque je ne l'encourage pas à se maintenir dans cette position qui deviendrait son gagne-pain, et qui ne le rendrait jamais riche de toute façon.

DH//Goro#261

 

 

Quand le plombier vient chez moi pour une réparation, et qu’il me charge tant, je ne me pose jamais la question qu’est-ce qu’il va faire avec ce montant? Étrangement, quand on donne à un sans-abri, on a toujours cette question malsaine derrière la tête. Est-ce parce que sans-abri est synonyme de sans métier? Pourtant, j'en vois qui sont fidèles au poste, même le dimanche et même par mauvais temps.

DH//Xenia#269

JUIN   2018

 

Je me sentais comme un homme qui a passé sa vie à balancer une hache très lourde et qui n’a pas connu d’autres activités, où qu’il aille il était vêtu de ses vieux habits, et au sortir du parc d’absolution, je me sentais sans arme, sans outil, sans habit, parce que sans corps, qu’avec une grande conscience lavée de la tête aux pieds, sans poids, et capable d’atteindre par l’instinct sanctifié l’arme, l’outil, et le corps.

Avril 2018 - Atterrissage en douceur

Mars 2018

Février 2018

Janvier 2018

Archives 2017

 

 

 J'aimerais voir. Pour que mon corps puisse devenir autre, tout à fait, pour entrer enfin dans l'espace qui serait le sien: devenu moi. Je verrais ma peau. Le tatouage tribal polynésien de l'être que j'aime, mon élancement comme une douleur dans la chair de celui qui me verrait. Redevenir apte à regarder la terre, le ciel, leur démarcation. Retrouver la vue pour ne plus jamais cesser de regarder la lune, prier avec elle pour les malheureux, pleurer avec le lac qui la reçoit, marquer le ciel d'une lueur à l'aube. Elle se définit par son effacement, chose ultime qu'un aveugle ne peut pas voir.

 

 

 

La terrasse dehors est aménagée selon les commodités minimum, l'eau de la piscine est d'une propreté douteuse, ses parois de béton d'un bleu criard auraient grand besoin d'être repeintes. Les gens n'y vont pas, ou très peu. Les chaises longues autour sont trouées, le terrassement inégal. C'est un hôtel marqué d'une seule étoile. Mais les prix sont ridiculement bas, la clientèle avenante. Le service est sommaire. Mais les garçons sont polis. Il a l'avantage d'être à mi-chemin entre le quai de la péninsule et le Wreck museum où nous allons vivre l'expérience des traversées virtuelles et des naufrages consécutifs aux intempéries de nos choix. Quand nous revenons décomposés de ces journées psychologiquement harassantes, nous sommes toujours heureux de nous retrouver au Royal, ou personne ne se soucie de l'apparence des autres. En résumé, voilà un bed and breakfast qui rebute au premier abord, mais qu'on adore dès qu'on s'y est intégré, car on nous traite pour ce que nous sommes vraiment, et pas pour l'importance de notre porte-feuilles.

MISE  À JOUR AOUT 2019

Nous devenons différents de nous-mêmes dans la longue descente vers les naufragés. Les dialogues avec eux commencent dans la citerne qui nous amène en bas de l'eau, où ils transmettent les messages et aussi ceux de leurs épouses. Les épouses de naufragés sont avec des traducteurs, pour révéler le deuil et l'apaisement du deuil dans toutes les langues. Ce n'est pas encore suffisant pour entendre toutes les subtilités de la détresse mais nous avons nos propres écueils pour la comprendre.

MISE À JOUR JUILLET 2019

 

Pour une occupation du territoire vierge, il me faut trois choses: le chemin, le territoire, et l'esprit qui assure l'équilibre entre eux. Facile à dire, moins facile à réaliser. Heureusement, nous avons droit à plusieurs chances d'y parvenir. Sinon ce serait la déroute pour tout le monde, sauf pour quelques rares inscrits à ce projet terrestre. Ils seraient venus au monde sans zigzags dans leur cheminement. Je ne sais pas si je dois les envier ou les plaindre. Perso, j'aurais du mal à les tolérer si je ne fais pas partie de leur groupe d'amis.

MISE À JOUR MAI 2019

 

Je minimise dans mon esprit le jugement de l'autre qui me regarde. J'essaie, sans que cela ne paraisse, d'utiliser tous mes sens pour appréhender chez lui une zone compatible à la mienne. Il n'y a pas que dans la juxtaposition des phénomènes extra-sensoriels que des correspondances peuvent arriver. La vie est pleine d'exemples mettant dans une sorte de réciprocité deux êtres qui n'ont pas voulu de cette réciprocité. Quelqu'un serait-il capable d'incarner l'autre? Nous sommes toujours en train de sortir d'un état pour nous précipiter dans un autre, moins solennel, moins doux à la réception, mais prometteur lui aussi d'analogies inattendues. Nous sommes trop souvent les juges suprêmes de nos conditions, et nous tâchons par d'extrêmes moyens de nous soustraire au malaise de ce jugement. Soit en le niant, soit en l'aggravant par une théorique passation de pouvoir à celui qui, dans les faits, est trop occupé à se juger lui-même pour exercer ses lumières à l'endroit des autres. Quand je sens que je suis le jouet d'un tel défi à mon équilibre, j'essaie d'abord de garder mon calme. Je tiens le jugement de l'autre qui me regarde au strict minimum dans ma tête. Je me dis qu'il a un rôle à jouer et qu'il doit aussi vivre des épisodes de diminutions intimes. Sans essayer d'apparaître, j'essaie d'utiliser tous mes sens pour capturer chez lui un endroit compatible avec le mien. Les corrélations ne peuvent se produire que dans l'équilibre de phénomènes extrasensoriels.

MISE À JOUR AVRIL 2019

 

Les pompiers viennent à mon restaurant huit fois par semaine (deux fois le jeudi ou vendredi, le soir). Alors qui dirait que les pompiers toujours venus chez moi me remplissent de satisfaction? Doublement: ils adorent mes grillades teppenyaki, (les plus chères au menu: salle à manger privée, 2 à 22 clients) et si par hasard le feu augmente trop dans l’atmosphère ils sont déjà devant leur gagne-pain.  Ne dites pas que la satisfaction est nulle part, ou dans l’air, ou dans l’amour. Ce sont des mots qui n’ont pas beaucoup de gentillesse pour ceux qui souffrent de ne rien avoir. J’ai tout, huit fois merci, et je suis satisfait, peu importe que mes clients soient des Américains ou des pompiers: nous sommes tous menacés par la dégradation et par la mort. Nous choisissons de deux: ou nous acceptons ou nous cognons nos têtes contre des murs de brique.

MISE À JOUR MARS 2019

 

Vers la fin, on observe de nouveaux personnages qui pourraient peut-être faire partie d’un nouveau récit, en écho à Symbiose. Il y a aussi une arrivée massive d’Asiatiques.  Le personnage de Chu a beaucoup précisé mon désir d’aller vers eux. Après l’Inde, j’aimerais bien sonder ce qui me plaît tant de la Chine et du Japon. La méchanceté nord-américaine me déprime. La pensée nocive et barbare des peuples autrefois réputés sanguinaires exerce une attirance chez moi tout en me plaçant dans une zone risquée. J’adore tremper dans des appropriations culturelles. Ce qui est défendu par la gauche bien pensante m’incite à nourrir mes personnages radicaux qui ont des comptes à régler avec la rectitude. Celle qui voudrait que tout se passe à merveille dans notre monde, qui souhaiterait blanchir ses propres crimes, redonner la santé au climat, ou croire en l’éternité des glaciers.

Je ne pense pas que Cédric fasse allusion à la conscience, en parlant de ces yeux autres que ceux que nous avons dans la morphologie de nos visages. La conscience est une affaire qui s’explique par un œil extérieur à nous-même, nous en avons parlé en septembre. Ça c’est l’œil poétique qui creuse un sillon jusque dans la tombe de Caen. Quant aux yeux que nous avons et qui nous permettent de voir, des collines, des outils, des piétons, ces yeux-là servent à peu de chose au fond. En fait, ils nous servent à être vus. La première chose qu’on regarde chez l’autre en général se sont ses yeux: «Il ou elle a de beaux yeux», ou encore: «Je n’aime pas ses yeux.» Je crois que les yeux dont Cédric veut parler, ce sont ceux auxquels nous aurions recours si nous étions aveugles. Les yeux du centre. Les yeux par lesquels Éric Major regarde ceux de Niels Foon, par exemple. Ou les yeux par lesquels Orphée regarde Eurydice.

Mon iceberg est prêt à se détacher de son continent pour fondre. Cela prendra des milliards d’années mais au dire des experts ça pourrait aller plus vite. La question de l’heure: vais-je atteindre les Bermudes en état de crise, et de larmes, puisque nous parlons de fondre? Consolons-nous au moins d’une chose: glacier fondu n’a plus de fond. Est-ce par courage que la planète se réchauffe? Ça nuit au mien. Pourquoi, quand je pense à la partie cachée du iceberg, j’ai toujours l’impression que si je ne réagis pas je ne serai plus capable de trouver l’énergie, même pas pour mourir?

Ce n'est pas la première fois que nous assistons à des représailles chez nos amis de la communauté hébraïque. En janvier 2017, quand le malheur a frappé dans une mosquée de Québec, nous avons senti la menace d'un dérapage à l'intérieur même de notre petit regroupement. Mais souvenons-nous que nous ne sommes pas ici pour encourager les tensions. Tout va trop mal en ce moment sur Toronto, sur Montréal, dans le Canada hostile aux demandes de l'Arabie et dans le monde entier.

L’humain est trop complexe pour que des prescriptions claires soient énoncées. Il n’y a pas de réglementation. L’extase est personnelle dans le courant physique de chacun. Je peux prier avec toi et sentir que ton chemin vers l’orgasme est ouvert, c’est à moi de surveiller pour que nous acheminions bien notre élan mystique, c’est-à-dire: contrôle.

AOUT 2018

 

Cousin, c’est très vague comme appellation. Qui n’a pas une quantité de cousins éloignés sur cette terre? Surtout lorsque rencontrés dans des funérailles, c’est une porte d’entrée très commode. Même pas besoin de connaître personne. Tu échanges quelques mots avec une des personnes qui est la plus proche de l’urne, tu lui offres tes sympathies et le tour est joué: tout le monde t’a vu en compagnie des protagonistes du rassemblement, ce qui te permet ensuite de te faire passer pour un vague cousin éloigné. Et tu vas te servir parmi les premiers au buffet, en compagnie de ceux qui ne connaissent pas les autres, puis rapidement, on passe à des sujets qui n’ont rien à voir avec le ou la disparue.

De nombreux sujets de conversation auxquels ces deux hommes n'étaient pas habitués. L'un et l'autre travaillent dans l'industrie pharmaceutique. On s’accorde là-dessus: le but de leurs échanges était d'éviter ce sujet qu'ils avaient en commun. Parler de choses qu'on sait assassine vite une relation. Ils se préparaient à suer: ils en ont eu pour leur argent. Heureusement qu'ils avaient vu les abstractions ensemble. Un ne pouvait pas tellement argumenter avec l'autre. Une toile en particulier: assez violente. Hékanak aurait dit à Kobi Emmons: "Elle me donne envie de tuer." Remarquez qu'il n'a pas dit: "de te tuer". Mais moi à la place de Kobi, j'aurais demandé des précisions. Au point où ils en étaient rendus, ce n'est pas que des navires qu'ils avaient l'intention de couler. N'empêche. Je crois moi aussi qu'ils n'étaient plus en maîtrise du concret après avoir tant macéré dans les eaux-fortes, et que, tout comme Brian Gosselin et Rafi Lachance, ils avaient un désir sincère de se couler en vrai.

Du 22 mai au 29 juin 2018

Toronto        Exposition Ming - Trésors de l'abstraction

Ceux qui m’ont accueilli ici forment le noyau le plus important de ma constellation. Les autres sont des parents et amis restés là-bas. Je suis toujours heureux de les voir à travers la nuit, car j’ai gardé de très beaux souvenirs d’eux, mais pas de la police ni des services secrets. Ces gens-là sont symbolisés par l’encre noire qui les noie.

 

 

Mon étoile polaire personnelle, la plus brillante, c’est la personne la plus importante dans mon cœur: la plupart de ceux qui me connaissent savent très bien c’est qui. Comme une constellation intérieure est quelque chose de très personnel, on peut décider qu’une étoile en particulier fait partie des étoiles qu'il nous reste à apprivoiser et à connaître. Les plus belles étoiles sont de celles-là.

Ça arrive que je me sens à deux minuscules centimètres de mon but. Je dois faire attention de ne pas le bouger de sa position tellement j’en suis proche. Et puis un seul regard sur l’intérieur de qui je suis par rapport à mon but: je m’en sens éloigné comme s’il était positionné sur une autre planète. C’est peut-être que je veux deux choses contradictoires à la fois. Quand j’espère le bien commun par l’éradication des matières toxiques dans l’environnement, je me sens éradiqué moi-même. Je suis ce qu’il y a de plus toxique au monde: mon imperfection. Alors j’entre dans un dédale obscur, je me cherche, en révolte, et je dois me rappeler à la réalité. Allô la terre? Aye chose, on est lundi, prend ça relax, une affaire à la fois. Fais juste te souvenir de quel est ton but. Un but que tu seras capable d’atteindre. Pas des moulins à vent par une journée sans vent.

Pitbulls

J’écrirai l’histoire de cette race: la mienne. Né pour garder, non pour attaquer. Devenu attaquant par la dégénérescence de ceux qui se sont improvisés maîtres. Devenu expert dans l’art de trier le bon du mauvais. Mais on insista davantage: il fallait que je sois un tueur et nul ne m’en a donné le choix. Je fus donc rompu à devenir l’expert de ma race. Tout ceci était un piège à l’humain qui s’est retourné contre moi. Mais je suis chien: tu n’es qu’humain. C’est toi qui finiras par t’exterminer tout seul. C’est vers ça que tu t’achemines.

GÉOLOCALISATION

Une âme noire et blanche on aura tout vu, pardon, tout entendu, puisque l’âme est supposément invisible. Moi chaque fois que je viens ici et que je lis des conneries du genre de ce que tu viens de poster mon cher Dany je me pose la question à quoi servent les réseaux clandestins si c’est pour élucubrer sur l’âme, l’aura, etc. C’est ça qui se produit quand des gens comme toi et Jephet allez macérer dans le marais et que vous en revenez complètement lessivés. Gardiens de la Sagesse et chasseurs de médiocrité. J’ai mon Christi de voyage. Y a-t-il des gens normaux sur DH?

SANS-ABRIS

 

J'habite dans un secteur très commercial où ils sont nombreux à quêter. Quand j'en vois des nouveaux qui arrivent, qui ont à peine 25 ans, je me dis que si je lui donne de l'argent, je l'aide, mais que si je ne lui en donne pas je l'aide aussi, puisque je ne l'encourage pas à se maintenir dans cette position qui deviendrait son gagne-pain, et qui ne le rendrait jamais riche de toute façon.

DH//Goro#261

 

 

Quand le plombier vient chez moi pour une réparation, et qu’il me charge tant, je ne me pose jamais la question qu’est-ce qu’il va faire avec ce montant? Étrangement, quand on donne à un sans-abri, on a toujours cette question malsaine derrière la tête. Est-ce parce que sans-abri est synonyme de sans métier? Pourtant, j'en vois qui sont fidèles au poste, même le dimanche et même par mauvais temps.

DH//Xenia#269

JUIN   2018

 

Je me sentais comme un homme qui a passé sa vie à balancer une hache très lourde et qui n’a pas connu d’autres activités, où qu’il aille il était vêtu de ses vieux habits, et au sortir du parc d’absolution, je me sentais sans arme, sans outil, sans habit, parce que sans corps, qu’avec une grande conscience lavée de la tête aux pieds, sans poids, et capable d’atteindre par l’instinct sanctifié l’arme, l’outil, et le corps.

MAI 2018

 

 

Qu’est-ce qui ne va pas? Désolé: la réponse doit être simple. Pourquoi? Réponse: parce que je ne crois pas aux réponses compliquées aux questions vagues, à condition d’avoir reçu un minimum d’éducation.  Je voudrais divorcer de mon mari mais je ne peux pas je dois m'occuper de mes sinus car j'aurai peut-être une maladie grave sinon. Combien de fois cette émission de souhait a-t-elle été entendue avec son cortège de contraventions au besoin de l’apparition? Que ce soit le Pérou ou la fontaine de madame Hildegaard, je ne crois pas aux soupirs accompagnés de leur réponse. Quand un souhait est émis, il doit se réaliser ou mourir, mais pas se conformer à la non-réalisation bourgeoise de sa plainte. Soyons honnêtes juste un tout petit peu. Ou bien continuons de prendre notre interlocuteur pour un sac vert, destiné à recevoir tout notre méchant. S’il ne réagit pas: il a ce qu’il mérite. Au fond, c’est lui qui ne se respecte pas.

Avril 2018 - Atterrissage en douceur

Mars 2018

Février 2018

Janvier 2018

Archives 2017

 

 

 J'aimerais voir. Pour que mon corps puisse devenir autre, tout à fait, pour entrer enfin dans l'espace qui serait le sien: devenu moi. Je verrais ma peau. Le tatouage tribal polynésien de l'être que j'aime, mon élancement comme une douleur dans la chair de celui qui me verrait. Redevenir apte à regarder la terre, le ciel, leur démarcation. Retrouver la vue pour ne plus jamais cesser de regarder la lune, prier avec elle pour les malheureux, pleurer avec le lac qui la reçoit, marquer le ciel d'une lueur à l'aube. Elle se définit par son effacement, chose ultime qu'un aveugle ne peut pas voir.

 

 

 

La terrasse dehors est aménagée selon les commodités minimum, l'eau de la piscine est d'une propreté douteuse, ses parois de béton d'un bleu criard auraient grand besoin d'être repeintes. Les gens n'y vont pas, ou très peu. Les chaises longues autour sont trouées, le terrassement inégal. C'est un hôtel marqué d'une seule étoile. Mais les prix sont ridiculement bas, la clientèle avenante. Le service est sommaire. Mais les garçons sont polis. Il a l'avantage d'être à mi-chemin entre le quai de la péninsule et le Wreck museum où nous allons vivre l'expérience des traversées virtuelles et des naufrages consécutifs aux intempéries de nos choix. Quand nous revenons décomposés de ces journées psychologiquement harassantes, nous sommes toujours heureux de nous retrouver au Royal, ou personne ne se soucie de l'apparence des autres. En résumé, voilà un bed and breakfast qui rebute au premier abord, mais qu'on adore dès qu'on s'y est intégré, car on nous traite pour ce que nous sommes vraiment, et pas pour l'importance de notre porte-feuilles.

 

Nous devenons différents de nous-mêmes dans la longue descente vers les naufragés. Les dialogues avec eux commencent dans la citerne qui nous amène en bas de l'eau, où ils transmettent les messages et aussi ceux de leurs épouses. Les épouses de naufragés sont avec des traducteurs, pour révéler le deuil et l'apaisement du deuil dans toutes les langues. Ce n'est pas encore suffisant pour entendre toutes les subtilités de la détresse mais nous avons nos propres écueils pour la comprendre.

 

 

Pour une occupation du territoire vierge, il me faut trois choses: le chemin, le territoire, et l'esprit qui assure l'équilibre entre eux. Facile à dire, moins facile à réaliser. Heureusement, nous avons droit à plusieurs chances d'y parvenir. Sinon ce serait la déroute pour tout le monde, sauf pour quelques rares inscrits à ce projet terrestre. Ils seraient venus au monde sans zigzags dans leur cheminement. Je ne sais pas si je dois les envier ou les plaindre. Perso, j'aurais du mal à les tolérer si je ne fais pas partie de leur groupe d'amis.

 

 

Je minimise dans mon esprit le jugement de l'autre qui me regarde. J'essaie, sans que cela ne paraisse, d'utiliser tous mes sens pour appréhender chez lui une zone compatible à la mienne. Il n'y a pas que dans la juxtaposition des phénomènes extra-sensoriels que des correspondances peuvent arriver. La vie est pleine d'exemples mettant dans une sorte de réciprocité deux êtres qui n'ont pas voulu de cette réciprocité. Quelqu'un serait-il capable d'incarner l'autre? Nous sommes toujours en train de sortir d'un état pour nous précipiter dans un autre, moins solennel, moins doux à la réception, mais prometteur lui aussi d'analogies inattendues. Nous sommes trop souvent les juges suprêmes de nos conditions, et nous tâchons par d'extrêmes moyens de nous soustraire au malaise de ce jugement. Soit en le niant, soit en l'aggravant par une théorique passation de pouvoir à celui qui, dans les faits, est trop occupé à se juger lui-même pour exercer ses lumières à l'endroit des autres. Quand je sens que je suis le jouet d'un tel défi à mon équilibre, j'essaie d'abord de garder mon calme. Je tiens le jugement de l'autre qui me regarde au strict minimum dans ma tête. Je me dis qu'il a un rôle à jouer et qu'il doit aussi vivre des épisodes de diminutions intimes. Sans essayer d'apparaître, j'essaie d'utiliser tous mes sens pour capturer chez lui un endroit compatible avec le mien. Les corrélations ne peuvent se produire que dans l'équilibre de phénomènes extrasensoriels.

 

 

Les pompiers viennent à mon restaurant huit fois par semaine (deux fois le jeudi ou vendredi, le soir). Alors qui dirait que les pompiers toujours venus chez moi me remplissent de satisfaction? Doublement: ils adorent mes grillades teppenyaki, (les plus chères au menu: salle à manger privée, 2 à 22 clients) et si par hasard le feu augmente trop dans l’atmosphère ils sont déjà devant leur gagne-pain.  Ne dites pas que la satisfaction est nulle part, ou dans l’air, ou dans l’amour. Ce sont des mots qui n’ont pas beaucoup de gentillesse pour ceux qui souffrent de ne rien avoir. J’ai tout, huit fois merci, et je suis satisfait, peu importe que mes clients soient des Américains ou des pompiers: nous sommes tous menacés par la dégradation et par la mort. Nous choisissons de deux: ou nous acceptons ou nous cognons nos têtes contre des murs de brique.

 

 

Vers la fin, on observe de nouveaux personnages qui pourraient peut-être faire partie d’un nouveau récit, en écho à Symbiose. Il y a aussi une arrivée massive d’Asiatiques.  Le personnage de Chu a beaucoup précisé mon désir d’aller vers eux. Après l’Inde, j’aimerais bien sonder ce qui me plaît tant de la Chine et du Japon. La méchanceté nord-américaine me déprime. La pensée nocive et barbare des peuples autrefois réputés sanguinaires exerce une attirance chez moi tout en me plaçant dans une zone risquée. J’adore tremper dans des appropriations culturelles. Ce qui est défendu par la gauche bien pensante m’incite à nourrir mes personnages radicaux qui ont des comptes à régler avec la rectitude. Celle qui voudrait que tout se passe à merveille dans notre monde, qui souhaiterait blanchir ses propres crimes, redonner la santé au climat, ou croire en l’éternité des glaciers.

MISE À JOUR FÉVRIER 2019

Je ne pense pas que Cédric fasse allusion à la conscience, en parlant de ces yeux autres que ceux que nous avons dans la morphologie de nos visages. La conscience est une affaire qui s’explique par un œil extérieur à nous-même, nous en avons parlé en septembre. Ça c’est l’œil poétique qui creuse un sillon jusque dans la tombe de Caen. Quant aux yeux que nous avons et qui nous permettent de voir, des collines, des outils, des piétons, ces yeux-là servent à peu de chose au fond. En fait, ils nous servent à être vus. La première chose qu’on regarde chez l’autre en général se sont ses yeux: «Il ou elle a de beaux yeux», ou encore: «Je n’aime pas ses yeux.» Je crois que les yeux dont Cédric veut parler, ce sont ceux auxquels nous aurions recours si nous étions aveugles. Les yeux du centre. Les yeux par lesquels Éric Major regarde ceux de Niels Foon, par exemple. Ou les yeux par lesquels Orphée regarde Eurydice.

MISE À JOUR JANVIER 2019

Si cet espace était à moi, je le garderais intact, vide, pour le rêver. Je trouve que nous sommes trop pressés de vouloir rénover, rentabiliser. Pourquoi ne pas laisser les endroits neutres, sans décoration autre que celle qu’on imagine pour ce jour hypothétique où nous aurions les moyens de le transformer en espace idéal? De l’imaginer est déjà une manière de l’occuper, ce grand étage décloisonné. Les planchers sont usés, qu’est-ce que ça change? On n’aura pas peur de les maganer davantage. Qui n’a pas déjà fantasmé d’avoir un lieu de rangement aussi grand que sa propre maison, surtout si cette dernière est déjà spacieuse?

MISE À JOUR DÉCEMBRE 2018

Mon iceberg est prêt à se détacher de son continent pour fondre. Cela prendra des milliards d’années mais au dire des experts ça pourrait aller plus vite. La question de l’heure: vais-je atteindre les Bermudes en état de crise, et de larmes, puisque nous parlons de fondre? Consolons-nous au moins d’une chose: glacier fondu n’a plus de fond. Est-ce par courage que la planète se réchauffe? Ça nuit au mien. Pourquoi, quand je pense à la partie cachée du iceberg, j’ai toujours l’impression que si je ne réagis pas je ne serai plus capable de trouver l’énergie, même pas pour mourir?

Une personne qui m’a invité à souper était fâchée que je lui apporte des fleurs au lieu du vin. Je lui ai demandé pourquoi.

- Ce sont de vraies fleurs, qu’elle m’a répondu. Elles vont mourir. Vous avez fait un geste qu’il faut toujours refaire après! C’est de la névrose.

La grandeur d’un idéal s’est accouchée d’une image mère qui n’était pas calée dans le béton. Ton idéal est fort, surdimensionnel, tu ne tiens pas dans ta main un échantillon mais bien l’original format agrandi de ton prototype: toi-même, résultat de ta propre opération. Il se présente dans toute sa tangibilité pour que tu puisses dépecer chaque partie de ses chairs vives.

Ce n'est pas la première fois que nous assistons à des représailles chez nos amis de la communauté hébraïque. En janvier 2017, quand le malheur a frappé dans une mosquée de Québec, nous avons senti la menace d'un dérapage à l'intérieur même de notre petit regroupement. Mais souvenons-nous que nous ne sommes pas ici pour encourager les tensions. Tout va trop mal en ce moment sur Toronto, sur Montréal, dans le Canada hostile aux demandes de l'Arabie et dans le monde entier.

L’humain est trop complexe pour que des prescriptions claires soient énoncées. Il n’y a pas de réglementation. L’extase est personnelle dans le courant physique de chacun. Je peux prier avec toi et sentir que ton chemin vers l’orgasme est ouvert, c’est à moi de surveiller pour que nous acheminions bien notre élan mystique, c’est-à-dire: contrôle.

AOUT 2018

 

Cousin, c’est très vague comme appellation. Qui n’a pas une quantité de cousins éloignés sur cette terre? Surtout lorsque rencontrés dans des funérailles, c’est une porte d’entrée très commode. Même pas besoin de connaître personne. Tu échanges quelques mots avec une des personnes qui est la plus proche de l’urne, tu lui offres tes sympathies et le tour est joué: tout le monde t’a vu en compagnie des protagonistes du rassemblement, ce qui te permet ensuite de te faire passer pour un vague cousin éloigné. Et tu vas te servir parmi les premiers au buffet, en compagnie de ceux qui ne connaissent pas les autres, puis rapidement, on passe à des sujets qui n’ont rien à voir avec le ou la disparue.

Du 22 mai au 29 juin 2018

Toronto

Exposition Ming

 Trésors de l'abstraction

De nombreux sujets de conversation auxquels ces deux hommes n'étaient pas habitués. L'un et l'autre travaillent dans l'industrie pharmaceutique. On s’accorde là-dessus: le but de leurs échanges était d'éviter ce sujet qu'ils avaient en commun. Parler de choses qu'on sait assassine vite une relation. Ils se préparaient à suer: ils en ont eu pour leur argent. Heureusement qu'ils avaient vu les abstractions ensemble. Un ne pouvait pas tellement argumenter avec l'autre. Une toile en particulier: assez violente. Hékanak aurait dit à Kobi Emmons: "Elle me donne envie de tuer." Remarquez qu'il n'a pas dit: "de te tuer". Mais moi à la place de Kobi, j'aurais demandé des précisions. Au point où ils en étaient rendus, ce n'est pas que des navires qu'ils avaient l'intention de couler. N'empêche. Je crois moi aussi qu'ils n'étaient plus en maîtrise du concret après avoir tant macéré dans les eaux-fortes, et que, tout comme Brian Gosselin et Rafi Lachance, ils avaient un désir sincère de se couler en vrai.

Ceux qui m’ont accueilli ici forment le noyau le plus important de ma constellation. Les autres sont des parents et amis restés là-bas. Je suis toujours heureux de les voir à travers la nuit, car j’ai gardé de très beaux souvenirs d’eux, mais pas de la police ni des services secrets. Ces gens-là sont symbolisés par l’encre noire qui les noie.

 

 

Mon étoile polaire personnelle, la plus brillante, c’est la personne la plus importante dans mon cœur: la plupart de ceux qui me connaissent savent très bien c’est qui. Comme une constellation intérieure est quelque chose de très personnel, on peut décider qu’une étoile en particulier fait partie des étoiles qu'il nous reste à apprivoiser et à connaître. Les plus belles étoiles sont de celles-là.

Ça arrive que je me sens à deux minuscules centimètres de mon but. Je dois faire attention de ne pas le bouger de sa position tellement j’en suis proche. Et puis un seul regard sur l’intérieur de qui je suis par rapport à mon but: je m’en sens éloigné comme s’il était positionné sur une autre planète. C’est peut-être que je veux deux choses contradictoires à la fois. Quand j’espère le bien commun par l’éradication des matières toxiques dans l’environnement, je me sens éradiqué moi-même. Je suis ce qu’il y a de plus toxique au monde: mon imperfection. Alors j’entre dans un dédale obscur, je me cherche, en révolte, et je dois me rappeler à la réalité. Allô la terre? Aye chose, on est lundi, prend ça relax, une affaire à la fois. Fais juste te souvenir de quel est ton but. Un but que tu seras capable d’atteindre. Pas des moulins à vent par une journée sans vent.

Coyotes

Et comme il s’agit de canidés, et que des enfants se font mordre, il semble clair que l’opposition va tout faire pour associer Projet Montréal, même si ça n’a rien à voir, avec des animaux qui mordent la population. Une cohabitation très difficile entre les partis, plus qu’entre les animaux.

Pitbulls

J’écrirai l’histoire de cette race: la mienne. Né pour garder, non pour attaquer. Devenu attaquant par la dégénérescence de ceux qui se sont improvisés maîtres. Devenu expert dans l’art de trier le bon du mauvais. Mais on insista davantage: il fallait que je sois un tueur et nul ne m’en a donné le choix. Je fus donc rompu à devenir l’expert de ma race. Tout ceci était un piège à l’humain qui s’est retourné contre moi. Mais je suis chien: tu n’es qu’humain. C’est toi qui finiras par t’exterminer tout seul. C’est vers ça que tu t’achemines.

GÉOLOCALISATION

Une âme noire et blanche on aura tout vu, pardon, tout entendu, puisque l’âme est supposément invisible. Moi chaque fois que je viens ici et que je lis des conneries du genre de ce que tu viens de poster mon cher Dany je me pose la question à quoi servent les réseaux clandestins si c’est pour élucubrer sur l’âme, l’aura, etc. C’est ça qui se produit quand des gens comme toi et Jephet allez macérer dans le marais et que vous en revenez complètement lessivés. Gardiens de la Sagesse et chasseurs de médiocrité. J’ai mon Christi de voyage. Y a-t-il des gens normaux sur DH?

SANS-ABRIS

 

J'habite dans un secteur très commercial où ils sont nombreux à quêter. Quand j'en vois des nouveaux qui arrivent, qui ont à peine 25 ans, je me dis que si je lui donne de l'argent, je l'aide, mais que si je ne lui en donne pas je l'aide aussi, puisque je ne l'encourage pas à se maintenir dans cette position qui deviendrait son gagne-pain, et qui ne le rendrait jamais riche de toute façon.

DH//Goro#261

 

 

Quand le plombier vient chez moi pour une réparation, et qu’il me charge tant, je ne me pose jamais la question qu’est-ce qu’il va faire avec ce montant? Étrangement, quand on donne à un sans-abri, on a toujours cette question malsaine derrière la tête. Est-ce parce que sans-abri est synonyme de sans métier? Pourtant, j'en vois qui sont fidèles au poste, même le dimanche et même par mauvais temps.

DH//Xenia#269

La lumière va descendre. Les jours vont commencer à se réduire. Pas demain, vous ne vous en rendrez pas compte. L'usure du soleil dans son parc. Rien d'idyllique encore. Mais patience, il fera noir. Nous sommes plus près de novembre qu'on le réalise. Déjà jeudi en huit, nous aurons perdu quelques minutes de clarté. Et plus ça ira, plus ça va descendre. Les longueurs de mai sont derrière, le vert tirant au jaune, devant.

JUIN   2018

 

Je me sentais comme un homme qui a passé sa vie à balancer une hache très lourde et qui n’a pas connu d’autres activités, où qu’il aille il était vêtu de ses vieux habits, et au sortir du parc d’absolution, je me sentais sans arme, sans outil, sans habit, parce que sans corps, qu’avec une grande conscience lavée de la tête aux pieds, sans poids, et capable d’atteindre par l’instinct sanctifié l’arme, l’outil, et le corps.

MAI 2018

 

 

Qu’est-ce qui ne va pas? Désolé: la réponse doit être simple. Pourquoi? Réponse: parce que je ne crois pas aux réponses compliquées aux questions vagues, à condition d’avoir reçu un minimum d’éducation.  Je voudrais divorcer de mon mari mais je ne peux pas je dois m'occuper de mes sinus car j'aurai peut-être une maladie grave sinon. Combien de fois cette émission de souhait a-t-elle été entendue avec son cortège de contraventions au besoin de l’apparition? Que ce soit le Pérou ou la fontaine de madame Hildegaard, je ne crois pas aux soupirs accompagnés de leur réponse. Quand un souhait est émis, il doit se réaliser ou mourir, mais pas se conformer à la non-réalisation bourgeoise de sa plainte. Soyons honnêtes juste un tout petit peu. Ou bien continuons de prendre notre interlocuteur pour un sac vert, destiné à recevoir tout notre méchant. S’il ne réagit pas: il a ce qu’il mérite. Au fond, c’est lui qui ne se respecte pas.

Avril 2018 - Atterrissage en douceur

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